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Anagrammes renversantes

Anagramme : nom féminin du grec ana, « renversement », et gramma, « lettre ».

Il s’agit de mélanger les lettres d’un mot ou d’une expression pour constituer un nouveau mot ou créer une nouvelle expression.

J’ai redécouvert l’art de l’anagramme avec mon fils, Matthieu, en compagnie duquel je prends depuis toujours grand plaisir à jouer avec les lettres.

Etienne Klein est physicien. Jacques Perry-Salkow est jazzman. Tous deux sont des amoureux des mots. Dans Anagrammes renversantes ou Le sens caché du monde (Flammarion, 2012), ils débusquent le sens caché de certaines expressions en composant avec malice et habileté des anagrammes absolument jubilatoires.

Voici deux petits exemples tirés de leur irrésistible ouvrage :

« La gravitation universelle : loi vitale régnant sur la vie »

« Le marquis de Sade . . . démasqua le désir »

En ce moment, un de mes passe-temps favoris est de trouver des anagrammes à partir des titres de mes propres romans. Voici les fruits plus ou moins heureux de mes cogitations :

L’atelier des souvenirs :

Vie, tu relieras les dons.

Douée ! Les livres riants.

Sourire, le destin valse.

Tisane ? Verser du soleil.

[Cette dernière anagramme est ma trouvaille préférée !]

L’homme qui tutoie les peintres :

Nuit et pommes : quelle histoire !

L’Histoire quête le moment, puis…

Rue de la Bienfaisance [j'ai escamoté le "27"...]

Anne défia le cabri usé.

[Anne est Anne de Nettancourt-Vaubécourt qui choisit de divorcer à une époque où c’était une infâmie pour une femme de son rang. Le « cabri usé » est le commandant Esterhazy, son traitre de mari qui finit exilé en Angleterre, usé par ses excès en tous genres]

Et maintenant, amis visiteurs de ce blog, à vous de jouer !

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