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À PROPOS

Née en 1975 dans les Vosges, je vis depuis 20 ans en Alsace au côté de mon mari et de mes trois enfants. 

Agrégée d'histoire, j'ai longtemps enseigné l'histoire-géographie en lycée avant de me spécialiser dans l'accueil d'élèves en situation de handicap cognitif au sein d'une Unité Localisée pour l'Inclusion Scolaire. En tout début de carrière,  j'ai eu l'opportunité d'être chargée de cours en latin médiéval, chargée  de TD en histoire médiévale  et chargée de TD en méthodologie de l'histoire. Plus récemment, j'ai assuré des formations  sur les Troubles du Spectre de l'Autisme auprès des enseignants du second degré de l'académie de Strasbourg.

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En 2015, des évènements heureux et moins heureux m'ont amenée à réfléchir à ma vie et aux priorités que je souhaitais lui donner. J'ai fait un bilan de compétences et me suis lancée avec ardeur dans le projet "30 jours pour écrire, réflechir et se retrouver" proposé par le magazine Flow (numéro 5, octobre-novembre 2015). Tout devenait clair : ce que je voulais faire, c'était me recentrer sur ma famille et écrire davantage que les messages que je postais sur mon blog consacré à l'autisme ou que les haïkus que je composais pour fixer les petits instants  du quotidien.

Depuis lors, j'écris et j'écris encore, en y mettant tout mon cœur. Je découvre que tout est source d'inspiration et je cultive avec joie ma créativité.

Qu'est-ce qu'un auteur "hybride" ?

Nous connaissons tous les animaux hybrides (le plus emblématique étant le mulet), les plantes hybrides, les mots hybrides… et même les voitures hybrides.

Mais avez-vous jamais entendu parler des « auteurs hybrides » ? Comme leurs illustres cousins du règne animal, végétal, lexical ou automobile, ils présentent la fascinante particularité de n’appartenir à aucun type particulier. Ils sont composites et s’en accommodent en général assez bien. Les mauvaises langues leur accoleront certainement la peu reluisante étiquette de « bâtards ». Moi, je préfère dire que leur hybridité est pour eux un gage de liberté. Et quand j’écris « eux », il faut comprendre « nous ». Car j’en suis… Je suis un auteur hybride. Je suis même un auteur doublement « hybride ».

Explications.

Le balbutiant concept d’hybridation appliqué au monde de l’édition définit « l’auteur hybride » comme un écrivain dont les œuvres sont en partie autoéditées et en partie éditées par des maisons d’édition traditionnelles - très prestigieuses, parfois. Le plus souvent, la partie « autoéditée » l’est sous format numérique alors que le livre en papier que nous chérissons tous reste le vecteur privilégié des publications permises par de grandes maisons. L’auteur hybride est donc le fruit d’un système éditorial traditionnel - dont j’estime pour ma part qu’il confère à l’auteur une véritable légitimité d’écrivain – et d’un autre système, favorisé par la révolution numérique. Entre deux romans publiés chez un grand éditeur (et à condition que son contrat le lui permette…) l’auteur hybride peut proposer à ses lecteurs d’autres textes.

Et c’est là qu’intervient ma « seconde hybridation ». Hybride quant aux modalités d’éditions, l’auteur peut aussi l’être quant aux genres littéraires qu’il aborde. C’est ainsi que mon roman contemporain L’Atelier des souvenirs paru aux éditions Michel Lafon peut cohabiter avec mon roman historique 27, rue de la Bienfaisance, autoédité via la plateforme Librinova.

            En ce qui me concerne, je pourrais presque pousser le concept de « l’hybridation littéraire » encore plus loin… Les Prunelles d’Emérencie alternent en effet des récits venus d’époques complètement différentes que j’ai pris grand plaisir à marier.

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