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27, rue de la Bienfaisance

Une histoire de famille

 

L'Augustine du roman est  Augustine Gautrot  (1887-1956), une de mes arrière-grand-mères paternelles. J'ai romancé sa vie à partir d'anecdotes racontées par ma grand-mère au sujet des années qu'Augustine a passées au service de la comtesse Esterhazy, à Paris. Pour les besoins du roman - elle n'a en réalité servi la comtesse qu'après son divorce -, j'ai anticipé de quelques années l'arrivée de Titine rue de la Bienfaisance.

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1895. Augustine, une jeune paysanne lorraine, est placée comme bonne à Paris au service d'Anne de Nettancourt, comtesse Esterhazy. Sans le vouloir, les deux femmes se trouvent prises dans la tourmente de l'Affaire Dreyfus sur laquelle plane l'ombre malsaine du mari de la comtesse, le commandant Walsin-Esterhazy.

Issue d'une aristocratie d'un autre âge arc-boutée sur des principes moribonds, la comtesse saura-t-elle surmonter les aléas d'une vie à laquelle rien ne l'a préparée ? Jusqu'en 1930, Augustine sera le témoin privilégié et clairvoyant des blessures et espoirs les plus intimes de sa maîtresse. 

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La comtesse Esterhazy

 

Anne de Nettancourt-Vaubécourt (1864-1944) épouse en 1886 Ferdinand Walsin (prétendu comte) Esterhazy. Aucune étude de fond n'a jamais été réalisée sur cette femme au destin tragique. La concernant, 27, rue de la Bienfaisance a valeur de biographie romancée. Pour appréhender sa personnalité complexe et les vicissitudes de sa vie, je me suis beaucoup appuyée sur sa correspondance conservée à la Bibliothèque Nationale de France. On trouvera ci-contre la reproduction de l'une de ses lettres et le détail d'une photographie où elle pose en compagnie d'Everilda et de Valentine, ses deux filles dont il est aussi question dans le roman (BNF NAF 16448).

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